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MILLE CASTORS !

18 février 2013

Le MYSTERE du « VAISSEAU FANTOME »

 

 

 

 

C’était bien avant l’arrivée de la revue consacrée  à Blek portant le nom éponyme.

Dans les années 60, une matinée, en attendant la maîtresse un camarade d’école

plus âgé que moi me commentait un épisode de Blek que nous appelions KIWI

du nom de la revue dont il occupait les pages.

 

C’était un album qui contenait trois numéros et l’épisode en question relatait l’histoire

d’un vaisseau hanté par un fantôme, allusion au «Hollandais volant ».

 

Cette légende est dû aux prouesses d’un Capitaine de marine de la Compagnie    néerlandaise des Indes orientales qui à la fin du XVIIème siècle, effectuait  des allées retour en un temps record entre son pays la Hollande et l’île de Java.

 A cette époque la Hollande actuelle s’appelait « les Provinces Unies », elles venaient de s’affranchir du joug espagnol et devenaient un puissant empire colonial.

 

Cette appellation est pur fantasme de marins rivaux d’autres nations qui se ruaient tous à la conquête des épices d’Orient.

Beaucoup de romans, de musique et de films ont abordé ce thème.

Plus proche de nous, le film  «Pirates des Caraïbes».

 

Je vois que vous êtes déjà en train de faire défiler les frasques peoplesques de Johnny Depp et sa rupture avec Vanessa Paradis.

 

Revenons à notre ami Blek dans les années 60.

Avec le temps, j’ai réussi à avoir ce fameux album dont il me restait un des trois fascicules, épisode du «Vaisseau Fantôme».

Il est tellement passé de main en main, d’achat en troc qu’il s’est usé. Ses premières pages perdues à jamais.

Il débute donc à la page 13.

Cette histoire de fantômes était percutante d’autant plus que dans ces années là, les films SF de série B étaient en pleine expansion : Tarentula, Le Loup Garou, Frankenstein, La Momie et surtout La Machine à Explorer le Temps 1ère version.

Pour les moins chanceux, qui ne pouvaient aller au Cinéma, il y avait la version Photos-Roman. Une sorte de BD en photos tirée du film à l’affiche.

Cette astuce contournait la loi d’interdiction pour les mineurs et offrait ainsi à ceux-ci

l’accès à des sensations fortes.

 

Une maison d’édition italienne «SELECTION BOZZESI» offrait  ces ouvrages dans les collections: STAR CINE (AVENTURE, VAILLANCE, BRAVOURE et COSMOS.) Ces quatre titres contenaient le genre de films  correspondants.

Star Ciné Aventures pour les westerns, Bravoure pour les films de guerre, etc…

 

Dans un prochain article, je vous ferai un petit tour, si vous le voulez bien, dans ma culture série B version SELECTION BOZZESI.

 

Pour la route des scanns  du « VAISSEAU FANTOME » paru dans un Album KIWI dont je ne me souviens ni du numéro ni de l’année exacte.

 

13

 

 Page 13 retouchée

 

KIWI 15 14-15

PAGES RETOUCHEES

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Dernière vignette (à suivre)Dernière vignette (à suivre).

 

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8 février 2013

QUAND "BLEK LE ROC" S'APPELAIT "KIWI".

 

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QUAND "BLEK LE ROC" S'APPELAIT "KIWI"

 

A partir de 1962,  certains marocains, dits "d’origine algérienne" décidèrent de rentrer en Algérie, alléchés par les promesses du FLN, nouveau maître du pays naissant.

A noter que beaucoup de marocains se sont découvert une «soudaine algérianité», répondant ainsi à cet appel prometteur.

C'est humain.

La plupart d’entre eux trimaient dur dans des galeries de gisements miniers dont ils sortaient rarement Indemnes.

 

 

 

Cette annexion basée sur l'appât lucratif n'est pas unique dans l'histoire de l'humanité.

En France ce fut le cas des Alsaciens mais avec un scénario autre.

La plupart de ces nouveaux "citoyens algériens", déçus, feront demi tour retrouvant ainsi leurs maisons et récupérant leurs biens.

Ce n'était qu'un remake du retour à la terre promise des juifs marocains.

Cet événement historique pour l’Afrique du Nord et la France, fut une aubaine pour moi.

Mes voisins en partance pour l’Algérie m'ont légué leurs bandes dessinées de l’époque: Kiwi, Rodéo, Pepito, Tartine, Hondo, Davy Crockett, Kit Carson, Hopalong Cassidy, Black Boy, Tex Tone, Oliver, zembla, Akim, Tarou, Audax  et j’en passe.

 

Un vrai trésor…de guerre.

 

 

Mais revenons à Blek le Roc ce héros révolutionnaire luttant pour l’indépendance de l'Amérique, défenseur de la veuve et de l'orphelin.

 

Il a été créé en 1954 par le trio "EsseGesse", composé de Giovanni Sinchetto, Dario Guzzon et Pietro Sartoris, scénaristes, dessinateurs et bulleurs (lettreurs de bulles) de leur état.

Blek vit le jour d'abord en N & B publié par les éditions Lug le 10 septembre 1955 dans la revue de petit format KIWI du nom d’un volatile dessiné par Jean Cézard.

Les plus jeunes d’entre nous appelaient le héros Blek "KIWI" du titre de la BD.

 

Plus grave encore, les moins lettrés faisaient analogie avec une marque de cirage utilisant un kiwi comme logo.

 

Ce n’est qu’en 1963 avec la parution du N°1 en couleur de «Blek» dédié à juste titre à notre ami et grand frère, casseur de tuniques rouges, que la confusion avec ce satané volatile australien s’est envolé.

 

Les lecteurs de ce périodique ont du remarquer dans les dernières  pages un autre personnage Mirko, le petit Duc signé "Dévi" pseudonyme du talentueux Antonio De Vita.

 

Je me rappelle encore de cette matinée de l’année 1963. La nouvelle s’est répandue dans la cour de l’école:

 

Blek existe !

 

Nous nous regroupions autour d’un camarade qui avait la chance d’être le premier à acquérir le numéro 1, dédié à notre héros mythique.

 

La "une" de couverture représentait Blek avec Roddy dans les bras fuyant un incendie.

 

Le titre «Blek» était bien en évidence.

 

C’en était fini des confusions et des conflits entre Kiwistes et Blekeurs.

 

Nous venions d’avoir nos mini accord d’Evian.

 

Blek a bien libéré le Maroc et l'Algérie.

 

 

La boite de cirage KIWI et le personnage vedette de la revue du même nom dessiné par Jean Cézard.

 

De KIWI à Blek, la longue marche.

 

 

 

 

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